Baptêmes et formation pour plongeurs sur l'archipel guadeloupe

PREMIERS COUPS DE PALME

Le Matériel pour plonger

En Guadeloupe, grâce à un équipement de base, le plongeur, avant tout « terrien », peut s’adapter aux conditions spécifiques du milieu sous-marin : le masque autorise une vision nette sous l’eau, et le tuba permet la respiration en surface sans relever la tête. Les palmes améliorent le rendement de la propulsion par rapport à la nage classique.

Les masques sont constitués d’une jupe en silicone, matériau très souple et anti-allergique, qui a tendance à remplacer le caoutchouc, d’une ou de deux vitres et d’une sangle réglable qui retient le masque sur le visage. Ils possèdent tous, au niveau du nez, un renflement moulé dans la jupe permettant la compensation, manœuvre d’équilibrage des tympans que nous verrons plus loin. Le masque doit être adapté à la taille et à la forme du visage. Le test classique consiste, lors de l’achat, à appliquer le masque sur le visage et à inspirer légèrement : la dépression constituée à l’intérieur doit suffire à maintenir le masque en place sans l’aide de la sangle, ce qui est le signe d’une étanchéité parfaite.

Le tuba idéal résulte d’un compromis entre la longueur et le diamètre. D’une longueur d’environ 45 cm, il doit avoir un diamètre compris entre 20 mm et 25 mm. En plastique ou en silicone souple, il doit s’adapter à la morphologie du visage, par une forme en arc de cercle, sans présenter d’étranglement ni d’angle vif. Il est recommandé de choisir un embout en silicone plus confortable et de dimension assez réduite pour une meilleure tenue en bouche.

Il existe de nombreux modèles de palmes, différents par les matériaux constitutifs de leur voilure (caoutchouc, fibre, plastique ou dérivé), par leur longueur (longue, mi-longue, courte), par leur consistance (dure ou souple) et par leur partie chaussante (talon fermé ou maintenu par une lanière réglable). Le choix du débutant portera plutôt sur un modèle comportant un chausson fermé en caoutchouc et une voilure en plastique de longueur moyenne, moins fatigante pour les jambes et mieux adaptée à la nage en surface. Les palmes seront choisies avec une ou deux pointures supérieures afin de porter des chaussons en néoprène, indispensables pour se protéger du froid, d’éventuelles blessures extérieures et pour éviter les ampoules dues au frottement.

Notre centre de plongée à Bouillante

(Voir carte Google ci-contre)

Adresse : Plage de Malendure, Ilets Pigeon, 97125 Bouillante, Guadeloupe - France.

Tel. 05 90 99 90 47

Site Officiel du Club : http://www.plongee-guadeloupe.com

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Twitter :@plongee971

Respirer par la bouche en mer des caraïbes


L’utilisation du masque et du tuba requiert l’apprentissage de la respiration buccale, puisque le nez qui fonctionne, à l’air libre, alternativement comme une soupape d’inspiration et d’expiration, est sous l’eau « prisonnier » du masque.

Voir dans l’eau depuis la surface tout en respirant devient alors possible grâce au tuba. Même en restant d’abord en surface, il est indispensable de savoir vider le tuba de l’eau qui peut s’y introduire du fait du clapot ou lorsqu’on met simplement la tête sous l’eau. Au retour de chaque immersion, dès que l’on émerge, l’eau est expulsée du tuba par une expiration énergique qui débute chaque reprise de cycle respiratoire en surface.

La Guadeloupe les Palmes aux pieds

La densité de l’eau de mer est un frein important à la pénétration, et les palmes constituent le seul moyen de déplacement efficace en augmentant la surface de propulsion, par rapport au simple nageur, et en améliorant le rendement mécanique. Le palmage est un mouvement alternatif en ciseaux des jambes dont le pivot est la hanche et qui se décompose théoriquement en deux phases propulsives : un temps passif pendant lequel la jambe s’enfonce jusqu’à faire un angle de 45° avec l’horizontale, puis un temps actif pendant lequel la jambe se tend, avec extension du pied en finale, puis remonte vers l’horizontale.

Pratiquement, le plongeur débutant recherche un palmage permettant de se déplacer sans effort excessif et sans risque d’essoufflement. Le corps est bien à plat à la surface de l’eau, le visage immergé mais orienté à l’oblique, la tête jouant le rôle de gouvernail. Le mouvement des jambes est lent et ample, mais sans sortir les palmes hors de l’eau. Les bras sont immobiles le long du corps.